L’énurésie est un sujet tabou dont beaucoup de parents n’osent pas parler.
Alors que 15 % des enfants sont encore énurétiques à 5 ans, 5 % à 10 ans, et 1 % à 15 ans.
Deux formes d’énurésie nocturne
Il faut noter qu’on ne parle d’énurésie qu’à partir de 5 ans.
L’énurésie primaire
Votre enfant n’a jamais été propre la nuit. C’est la forme la plus fréquente. Elle représente 75 % à 85 % des cas d’énurésie.
Les facteurs qui entraînent cette forme d’énurésie sont souvent physiologiques.
Notons que c’est fréquemment dû soit à une vessie trop petite ou une trop grande production d’urine. Mais aussi, des difficultés pour se réveiller la nuit, car un sommeil trop profond ou des apnées du sommeil.
Il faut souligner qu’une part génétique est aussi un facteur. Des études montrent que :
- Si l’un des parents a été touché, le risque que l’enfant soit aussi concerné par l’énurésie est d’environ 44 %.
- Si le père et la mère étaient tous deux énurétiques, la probabilité pour l’enfant passe à 77 %.
L’énurésie secondaire
On en parle quand votre enfant a été propre pendant 6 mois ou plus. Elle débute habituellement entre cinq et sept ans.
Dans ce cas-là, ce sera généralement associé à un facteur psychologique. En effet, physiologiquement, l’enfant a été capable à un moment donné de se retenir. Il faut donc analyser ce qui a déclenché l’énurésie secondaire pour aider son enfant.
Quand faut-il consulter ?
Pas avant 5 ans, car avant cet âge là on ne parle pas d’énurésie nocturne chez l’enfant.
Dans un premier lieu, la première intention est d’en parler soit à votre médecin de famille ou le pédiatre qui a l’habitude de suivre votre enfant. En effet, c’est celui-ci qui connaît bien votre enfant et son environnement. Cela lui permettra de vous conseiller au mieux.
En ce qui concerne l’énurésie primaire, vous pourriez être amené à consulter des spécialistes comme urologue, ORL, orthodontiste…
Pour l’énurésie secondaire, un accompagnement peut aussi être envisagé en fonction de la situation qui a déclenché celle-ci.
Il existe aussi des traitements possibles pour aider l’enfant. Seul un médecin pourra vous conseiller sur le traitement adapté à votre enfant.
Les tips pour aider
Mieux répartir ses besoins en boisson. En effet, il faut essayer de limiter l’eau à partir de 18:30. Toutefois, limiter ne veut pas dire priver.
Il ne faut pas oublier d’aller aux toilettes avant d’aller au lit.
Mettre à disposition une petite veilleuse à votre enfant pour lui permettre de se déplacer en confiance jusqu’aux toilettes.
Notons que cela ne sert à rien de réveiller son enfant pour lui faire faire pipi. Le sommeil est important. C’est contre productif, car votre enfant doit aussi prendre part à cet apprentissage.
Il est important de souligner qu’il vaut mieux utiliser des sous-vêtements de nuits plutôt que des couches. En effet, cela permet l’enfant d’avoir de l’autonomie s’il souhaite se rendre aux toilettes.
Si votre enfant souhaite s’impliquer dans la prise en charge de son énurésie, vous pouvez mettre en place un calendrier. L’enfant pourra avec un code qui lui est propre, noter les nuits avec ou sans pipi au lit. Cela permet à l’enfant de prendre conscience de ses progrès.
Enfin, votre enfant peut prendre part au changement de draps ou de pyjama. En effet, il faut l’accompagner et le responsabiliser face à son énurésie. Bien sûr, ce n’est pas une punition, c’est juste pour qu’il prenne conscience de ce que cela engendre.
Comment réagir en tant que parent ?
Il ne faut surtout pas gronder votre enfant. Au contraire, il faut le soutenir, car ce n’est pas sa faute. En effet, si c’est une énurésie primaire, il ne le contrôle pas. Et dans le cas, d’une secondaire, il faut l’aider à trouver d’où vient le problème et non pas le culpabiliser.
Il vous faudra être patient puisqu’il n’y a pas de solution miracle.
Vous pouvez parler de ce sujet avec d’autres parents, car vous pourrez vous rendre compte qu’autour de vous d’autres enfants sont aussi confrontés au problème et que ce n’est pas une honte.
De plus, ne vous flagellez pas non plus parce que parmi vos connaissances, les enfants sont propres la nuit depuis longtemps.
NON, vous n’êtes un mauvais parent et NON, vous n’avez rien loupé dans son éducation.
Les nuits en dehors de la maison
Bien sûr, à un certain âge, arrive le temps des soirées chez les copains ou les voyages scolaires.
Il ne faut surtout pas, que l’énurésie empêche votre enfant de pouvoir vivre sa vie d’enfant.
Dans un premier temps, il faut rassurer votre enfant sur le fait qu’il n’est pas le seul enfant à en souffrir. Ensuite, il faut convenir avec lui que vous allez en parler avec un des adultes qui va s’occuper de lui et qu’il pourra l’accompagner si besoin.
Enfin, vous pouvez glisser un sous-vêtement de nuits dans un sac avec son pyjama. Il pourra l’enfiler en toute discrétion et le sortir le lendemain.
De même, pour un voyage scolaire, parlez-en avec votre enfant pour savoir s’il souhaite se gérer tout seul avec ses sous-vêtements de nuit ou s’il souhaite que vous en parliez avec son enseignante. Bien sûr, tout ceci doit se faire en toute discrétion afin de permettre à l’enfant de vivre son séjour de manière la plus simple et la plus naturelle possible.
Des solutions pour la nuit

Les sous-vêtements absorbants de nuits sont la solution pour votre enfant afin qu’ils se sentent bien.
DryNites propose des sous-vêtements de nuits pour filles et garçons en 3 tailles :
- 3-5 ans
- 4-7 ans
- 8-15 ans
Les sous-vêtements de nuits sont adaptés à la morphologie des enfants. C’est pour cela que vous trouverez une gamme fille et une gamme garçon. De plus, ils sont assez fins pour donner l’effet que c’est un sous-vêtement.

Ils offrent une grande capacité absorbante grâce à 5 épaisseurs.
Il faut souligner que DryNites propose des sous-vêtements avec des designs différents selon l’âge de l’enfant. Vous trouverez des personnages appréciés des plus petits sur les petites tailles et un style plus moderne pour les plus grands. Un côté ludique pour les plus petits et un autre plus sobre pour les plus grands.





Vous avez aussi des alèses protège matelas jetable. C’est une bonne alternative pour l’énurésie secondaire par exemple. Mais aussi pour les enfants qui ne souhaitent pas porter de culotte absorbante.
Super-absorbante, discrète et imperméable, elle tient très bien en place grâce à ses bandes adhésives. Son grand format protégera totalement le matelas de votre enfant, que vous choisissiez de la placer sous ou sur le drap housse.
Vous pouvez trouver les produits, mais aussi des conseils sur le site de DryNites.
Si vous souhaitez aborder un autre sujet tabou qui concerne les femmes, je vous invite à lire mon article sur les fuites urinaires.