Nous y voici, c’est la fin du mois d’octobre qui apporte avec lui cette fameuse « fête » de la Toussaint.
La Toussaint, c’est quoi ?
La Toussaint, c’est la fête de tous les saints connus et inconnus. Mais, c’est aussi la période où l’on commémore nos défunts.

La peine
Quasiment tout le monde à malheureusement a été confronté à la perte d’un être cher. Cette fête peut entraîner beaucoup de peine pour beaucoup de personnes.
Et quand je parle de peine, je ne parle pas forcément que des êtres humains. Je parle aussi des animaux qui pour moi font partie intégrante de ma vie et de ma famille.
Et oui pour moi, c’est aussi difficile de perdre un animal qu’un être humain. La douleur et le manque sont exactement les mêmes. Selon une étude menée par Wamiz, 88 % de propriétaires de chiens ou de chats pensent comme moi.
As t’on réellement besoin de la Toussaint ?
Je me pose la question : a t’on besoin d’une fête pour penser à ceux qui ne sont plus à nos côtés ?
Pour moi, absolument pas et déteste justement cette fête. En effet, je n’ai pas besoin d’une fête pour raviver cette douleur de l’absence et me recueillir.
Je trouve ça tellement commercial comme beaucoup de fêtes me dirait vous. Mais là, profiter de la peine des gens pour faire du commerce, me laisse dubitative.
L’absence
Pour le moment, j’ai la chance de ne pas avoir été pour l’instant confronté à la mort d’une personne chère qui provoque un manque profond dans mon quotidien. Par contre, j’ai perdu un de mes chats cet été.
Ce chat était mon double, mon confident, celui qui savait quand j’étais vraiment mal. Il restait avec moi, celui qui ronronnait pour m’apporter du réconfort quand j’étais au plus mal. Il était toujours là dans la même pièce que moi. En effet, nous avons vécu plein de choses ensemble et il me ressemblait tellement dans son caractère. Soulignons que c’était mon cadeau d’anniversaire pour mes 30 ans. Malheureusement, il est parti l’année de mes 42 ans, bien trop tôt.
Au risque de choquer peut-être certaines personnes, mais je ne me remets pas de son absence. Je le cherche chaque jour, je l’appelle parfois, car j’ai « oublié » un instant qu’il n’était plus. Chaque fois, que je dois me rendre chez le vétérinaire, j’ai envie de pleurer. Même en écrivant cet article, les larmes sont là…
Quel terrible souvenir que ce moment où on m’a demandé de faire ce terrible choix un soir, presque une nuit. J’étais seule. Je me suis retrouvée seule face à cette soudaine nouvelle à laquelle je n’étais pas prête. Le vétérinaire m’a dit 100 fois que c’était la meilleure solution, mais aujourd’hui il n’est plus.
Je l’ai accompagné jusqu’au bout pour qu’il parte dans l’amour. Mais ma peine était tellement grande que je me demande chaque jour si j’ai bien réussi à lui faire comprendre que je l’aimais de tout mon cœur. Ma vie sans lui ne sera plus pareille.
J’ai dû ressortir cette cage de transport dans laquelle je l’ai amené la dernière fois chez le vétérinaire. Celle la même qui était vide lors de mon retour à la maison. J’ai eu le cœur lourd. Chaque jour, quelque chose me renvoie ma peine et cette satanée « fête » accentue un peu plus ma peine.
La vie est dure après une perte quel qu’elle soit mais comme on dit si bien la vie continue. Mais elle continue comment ?
Le manque
À travers cet article, je pense bien fort à tous ceux à qui un être manque qu’il est était sur deux jambes ou à quatre pattes.
Je pense bien fort à toi, qui te reconnaîtras dans mes dernières lignes. Oui, la vie continue même si chaque jour est difficile. Chaque réveil est une corvée, mais un jour ta peine sera moins difficile et parce que la vie doit continuer, tu te relèveras encore plus forte. Tu n’oublieras jamais, ce n’est pas possible, mais tu apprendras à vivre avec. Un jour après l’autre. Je serai là pour toi de jours comme de nuits, tu peux me téléphoner ou m’écrire quand tu veux.