Depuis
toute petite, j’ai toujours eu une propension à aider les autres. Dans
la cour de l’école, j’aidais souvent les plus petits que moi.
toute petite, j’ai toujours eu une propension à aider les autres. Dans
la cour de l’école, j’aidais souvent les plus petits que moi.
J’ai
une petite sœur et du temps où l’on vivait ensemble, j’ai toujours fait
attention à elle. J’ai toujours essayé de la protéger de mauvaises
passes de la vie.
une petite sœur et du temps où l’on vivait ensemble, j’ai toujours fait
attention à elle. J’ai toujours essayé de la protéger de mauvaises
passes de la vie.
Pourquoi ces métiers ?
Leur lien :
- avoir un rapport étroit avec les personnes
- de l’empathie
- être attentive aux autres
- pouvoir aider l’autre
Je
suis une personne sensible (je pleure souvent d’émotion), j’aime
écouter les autres (même si je ne sais pas toujours comment apporter mon
soutien ou choisir les bons mots), j’aime aider. Et en même temps, je
suis une personne très réservée, qui n’ose pas parler aux personnes de
peur de ne pas être intéressante et je me mets une barrière qui me fait
passer pour une personne froide. De ce fait, j’ai du mal à aller vers
les autres.
suis une personne sensible (je pleure souvent d’émotion), j’aime
écouter les autres (même si je ne sais pas toujours comment apporter mon
soutien ou choisir les bons mots), j’aime aider. Et en même temps, je
suis une personne très réservée, qui n’ose pas parler aux personnes de
peur de ne pas être intéressante et je me mets une barrière qui me fait
passer pour une personne froide. De ce fait, j’ai du mal à aller vers
les autres.
Quand
je travaillais encore, j’avais un cercle de connaissances que l’on se
créer au fur et à mesure du temps et des affinités. Mais quand j’ai dû
arrêter de travailler pour des raisons médicales, je me suis vite rendu
compte que j’étais seule.
je travaillais encore, j’avais un cercle de connaissances que l’on se
créer au fur et à mesure du temps et des affinités. Mais quand j’ai dû
arrêter de travailler pour des raisons médicales, je me suis vite rendu
compte que j’étais seule.
Seule
parce que chacun a sa vie et que mes amies travaillent. D’un seul coup,
on a l’impression de ne plus avoir de lien social. Du coup, on comble
les journées par des tâches ménagères, par les rendez- vous médicaux,
par la disponibilité que l’on a pour les enfants pour leurs activités.
Mais on finit toujours par être seule.
parce que chacun a sa vie et que mes amies travaillent. D’un seul coup,
on a l’impression de ne plus avoir de lien social. Du coup, on comble
les journées par des tâches ménagères, par les rendez- vous médicaux,
par la disponibilité que l’on a pour les enfants pour leurs activités.
Mais on finit toujours par être seule.
A un moment de ma vie, on m’a proposé d’entrer dans une association en tant que bénévole avec un poste de trésorière.
J’en ai longuement discuté avec mon mari et j’ai fini par dire oui.
Cette expérience s’est finalement très mal terminée et cela m’a rebuté des associations. J’ai donc repris le cours de ma vie.
Mimi est entrée en petite section de maternelle et je me suis posé la question d’adhérer à l’association des parents d’élèves.
J’aurais
aimé pouvoir le faire pour Loulou, mais à l’époque, je travaillais
beaucoup avec des horaires incompatibles. Cependant dans un coin de la
tête, j’avais toujours la mauvaise expérience à laquelle j’avais été
confrontée.
aimé pouvoir le faire pour Loulou, mais à l’époque, je travaillais
beaucoup avec des horaires incompatibles. Cependant dans un coin de la
tête, j’avais toujours la mauvaise expérience à laquelle j’avais été
confrontée.
Après
un long moment de réflexion, je me suis finalement engagé pour
l’association des parents d’élèves tout en indiquant que j’étais malade
et que j’étais restreinte dans mes capacités, mais que je pouvais donner
de mon temps pour aider sur certains points. Par contre, j’ai décidé de
ne pas trop m’impliquer et d’être là en tant que membre de l’association
et non faire partie du bureau.
un long moment de réflexion, je me suis finalement engagé pour
l’association des parents d’élèves tout en indiquant que j’étais malade
et que j’étais restreinte dans mes capacités, mais que je pouvais donner
de mon temps pour aider sur certains points. Par contre, j’ai décidé de
ne pas trop m’impliquer et d’être là en tant que membre de l’association
et non faire partie du bureau.
Aujourd’hui, je suis toujours membre de l’association et je vais vous partager mon point de vue sur cet engagement.
- Je
ne peux pas donner de l’argent, car mes moyens financiers ne me le
permettent pas, mais je peux donner de mon temps vu que mes deux enfants
sont scolarisés. - Cela
m’a permis de rencontrer des personnes que je n’aurais certainement
jamais connu, car je ne vais pas vers les gens de part le fait que je
suis une personne réservée. - Je
suis enfin utile à quelque chose. Quand on ne peut plus travailler (pas
par choix, mais par obligation) il faut l’accepter et c’est très dur.
Avec du recul, j’ai analysé mon parcours de bénévole et ce que j’en retiens, c’est que :
- J’ai
rencontré plein de personnes différentes soit : par la façon de penser,
par le mode de vie, par l’âge, par la catégorie sociale … - J’ai
rencontré des personnes qui sont devenues des amies maintenant et ça
n’a pas de prix, car dans la vie de tous les jours, je ne les aurais pas
rencontrées. Je mesure la chance de les avoir à mes côtés. - J’ai
appris à ne pas me fier aux apparences, elles peuvent être trompeuses.
Mais il m’arrive parfois d’être encore naïve et de croire en l’être
humain et de chuter, mais c’est la vie. - Je me sens impliqué et j’ai des objectifs autres que ceux d’être une maman au foyer ou une maman malade.
- J’essaie d’être plus ouverte aux rencontres et à vaincre ma timidité.
- Je
me construis une vie sociale et grâce à mes rencontres, je m’ouvre à
d’autres activités auxquelles je me serais crue incapable de le faire.
Ces personnes, qui sont autour de moi, m’apportent de la confiance en moi
et je sais qu’elles sont un soutien. Cela me donne envie de me surpasser
pour les remercier de leur aide.Les points forts du bénévolat
Enfin,
être bénévole cela me rapproche de mes envies de vie que j’avais quand
je faisais des études. Je suis celle qui écoute, qui essaie d’être force
de proposition, qui s’engage dans les missions tout en gardant ma
vision des choses.
être bénévole cela me rapproche de mes envies de vie que j’avais quand
je faisais des études. Je suis celle qui écoute, qui essaie d’être force
de proposition, qui s’engage dans les missions tout en gardant ma
vision des choses.
Je
ne regrette pas le temps que j’offre aux associations, car finalement
même, si j’ai pu être déçue parfois, j’essaie de ne retenir que le positif
à savoir qu’à un moment donné j’ai été utile et j’ai aidé des personnes
qui en avait besoin.
ne regrette pas le temps que j’offre aux associations, car finalement
même, si j’ai pu être déçue parfois, j’essaie de ne retenir que le positif
à savoir qu’à un moment donné j’ai été utile et j’ai aidé des personnes
qui en avait besoin.
Ce
que je regrette, ce sont les gens qui n’ont jamais été bénévoles et qui
critiquent les actions menées par les associations. Avant de trouver à
redire sur les démarches, venez aider une association quelle qu’elle
soit pour enfin vous rendre compte la charge de travail que cela
représente. Il ne faut pas oublier qu’un jour vous aurez peut-être
besoin d’une association pour un projet, une aide …Dans l’association,
il y a des êtres humains qui ont aussi une vie en dehors, qui ne sont
pas des machines. Il faut parfois se montrer indulgent envers les
associations qui essaient toujours de faire au mieux pour tout le monde.
que je regrette, ce sont les gens qui n’ont jamais été bénévoles et qui
critiquent les actions menées par les associations. Avant de trouver à
redire sur les démarches, venez aider une association quelle qu’elle
soit pour enfin vous rendre compte la charge de travail que cela
représente. Il ne faut pas oublier qu’un jour vous aurez peut-être
besoin d’une association pour un projet, une aide …Dans l’association,
il y a des êtres humains qui ont aussi une vie en dehors, qui ne sont
pas des machines. Il faut parfois se montrer indulgent envers les
associations qui essaient toujours de faire au mieux pour tout le monde.
Les
bénévoles restent souvent dans l’ombre, car cela leur convient, car le
plaisir d’être bénévole, c’est de pouvoir concrétiser des projets, de les
mener à bien et de rendre les gens heureux par nos actions. Il y a des
moments où on est plus sollicités que d’autres, il y a des tâches plus
intéressantes que d’autres mais au final il y a cette fierté de l’avoir
fait et d’avoir été au bout de notre action.
bénévoles restent souvent dans l’ombre, car cela leur convient, car le
plaisir d’être bénévole, c’est de pouvoir concrétiser des projets, de les
mener à bien et de rendre les gens heureux par nos actions. Il y a des
moments où on est plus sollicités que d’autres, il y a des tâches plus
intéressantes que d’autres mais au final il y a cette fierté de l’avoir
fait et d’avoir été au bout de notre action.
Oui,
je suis bénévole et je ne le regrette pas. Si une fois dans votre vie,
vous pouvez faire cette expérience, faite là. C’est une expérience de
vie.
je suis bénévole et je ne le regrette pas. Si une fois dans votre vie,
vous pouvez faire cette expérience, faite là. C’est une expérience de
vie.
Je dédie cet article à mon amie Nathalie et à mes copines de l’association des parents d’élèves de l’école de Mimi.
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Vinie